Un groupe d'étudiants internationaux avec des ballons et des drapeaux.

« Erasmus is not a year in the life, but a life in one year ».

Saudade est un mot portugais qui peut se définir par la « nostalgie des moments heureux vécus ailleurs ». Ce mot est très souvent associé à l’expérience de la vie à l’étranger. Intraduisible en français, il exprime toutefois bien ce sentiment de nostalgie qui survient après un long voyage. C’est aussi un code chez les étudiants Erasmus. En effet, tous en viennent tous à ressentir cette douce nostalgie pendant ou à la fin de leur voyage. Imaginez un coucher de soleil, entouré.e.s d’un groupe d’amis cosmopolites dans une ville étrangère… c’est « l’esprit Erasmus »  !

Cependant, malgré cette description idyllique, le programme n’est pas toujours vu d’un très bon œil par les professeurs d’universités ou même les parents, du moins en France. Partir dans le cadre du programme Erasmus, c’est souvent s’assurer un semestre ou une année festive et portée sur le thème de voyage plutôt que sur la réussite académique. Le système universitaire français est cartésien. Ainsi, vous avez peut-être déjà entendu que partir en Erasmus et ainsi « rater un semestre ou une année scolaire », c’est vous tirer une balle dans le pied. Dans cet article, le CMI vous explique l’importance de l’échange culturel et pourquoi le raisonnement susmentionné est erroné.

Qu’est-ce que le programme Erasmus ?

Connu notamment grâce au film L’auberge Espagnole de Cédric Klapisch, le programme tient son nom du théologien néerlandais Érasme. Ce dernier a passé sa vie à arpenter l’Europe pour étudier. Les étudiants peuvent donc partir un ou deux semestre.s dans un autre pays de l’Union Européenne ainsi qu’en Norvège, Islande, Turquie et au Liechtenstein. Attention: depuis le Brexit, le Royaume-Uni ne fait plus partie du programme. Chaque année, l’UE accorde un budget conséquent au programme, emblème de la mobilité au sein de l’UE.

Il existe également un programme Erasmus + qui est ouvert aux personnes, sans condition d’âge, souhaitant suivre une formation ou travailler à l’étranger.

Affiche du film l'auberge espagnole de Cédric Klapisch (2002)

Oser l’aventure

On entend souvent que l’on regrette plus les choses non accomplies que celles que nous avons menées à bien. Pour tout amoureux du voyage, se refuser une expérience pourrait s’avérer extrêmement frustrant dans l’avenir.

Un système scolaire reposant exclusivement sur la réussite académique plutôt que le développement personnel vous poussera toujours à choisir les études sur le voyage. C’est pourtant dommage: le voyage est une véritable école de la vie. Vous y apprendrez ce que les livres ne pourront vous offrir. Néanmoins, si vous avez envie de partir étudier quelque temps à l’étranger mais que vous savez que les cours que vous raterez en France sont nécessaires à votre future carrière, il existe des moyens de combiner les deux. Vous pourrez par exemple demander un redoublement, ou encore choisir une destination qui enseigne les matières qu’il vous faut, valider ces matières l’année suivante, ne partir qu’un semestre au lieu d’une année, etc. Vous pouvez vous rapprocher de votre établissement afin de connaître les différentes possibilités. Mais gardez en tête que si vous rêvez d’effectuer un échange universitaire, ne pas partir n’est pas la solution !

Du fait de la réputation festive des échanges universitaires, on entend aussi régulièrement que faire apparaître une expérience Erasmus sur un CV peut apparaître comme un manque de sérieux auprès d’un employeur et ainsi vous pénaliser. C’est faux ! Au contraire, mettre en avant une telle expérience montre que vous savez vous adapter, que vous êtes curieux et adaptable et que vous parlez au moins anglais de manière courante. Cela peut même retenir l’attention d’un.e recruteur.e et créer un contact plus personnel avec lui s’il.elle a aussi vécu une telle expérience, ce qui n’en sera que plus bénéfique pour vous lors de votre entretien.

Huit personnes se tiennent par les épaules devant un coucher de soleil au bord de la mer.

Préparer son départ et définir son projet

Maintenant que vous êtes convaincu du bien-fondé de votre démarche de vouloir partir à l’étranger via le programme Erasmus, il vous faut étudier quelques questions pratiques.

Les établissements d’enseignement supérieur possèdent une multitude de destinations au choix. Choisir la bonne destination pour vous n’en reste pas moins ardu : plusieurs critères sont à prendre en compte. Le prix tout d’abord. Par exemple partir en Scandinavie ne requiert pas le même budget que l’Europe de l’Est. Bien qu’il existe une bourse Erasmus, cumulable avec d’autres aides sociales, il faut savoir que cette expérience peut finir par couter cher, d’autant plus que vous ne voudrez pas vous priver une fois là-bas. Pour une bourse un peu serrée, choisir un pays avec une monnaie plus faible, tel que la Hongrie, la Pologne ou encore la République Tchèque, peut être un choix stratégique.

Ensuite, il faut se renseigner sur les matières enseignées dans les universités d’accueil, trouver celles le plus en rapport avec votre cursus et vos centre d’intérêt. Des rapports d’expériences sont disponibles chaque année et les anciens élèves Erasmus répondront à vos questions sur les différentes destinations.

Sécuriser son projet en ayant recours à un coach

Vous l’aurez compris, préparer sa mobilité internationale peut s’avérer très stressant. Il est facile de se perdre entre toutes les informations, les différents documents à obtenir, etc. C’est pourquoi vous pouvez faire appel à un coach qui pourra vous aider à vous organiser et à définir votre projet professionnel. C’est ce que vous propose Vers’o Coaching, partenaire du CMI.

Catherine Duvinage, spécialisée en mobilité internationale, a créé Vers’o coaching afin de vous faire profiter de son expertise et de vous faire découvrir la destination qui vous correspond le mieux. Au travers de partenariats avec des écoles et universités britanniques, canadiennes, australiennes et japonaises, elle vous aide aussi à choisir où vous souhaitez postuler et comment le faire.

Catherine offre entre autres des coachings d’orientation en quatre étapes destinés aux étudiants en questionnement sur leur futur professionnel. Elle accompagne également les organismes souhaitant mettre en place un programme Erasmus + pour des formations professionnelles à l’étranger. Les personnes souhaitant profiter du programme peuvent ensuite se rapprocher de ces organismes. Accréditée par l’Agence Nationale Erasmus +, elle leur donne les moyens de mettre en œuvre leur projet de façon optimale.

logo vers'o coaching

Vous détenez maintenant les clefs pour mener à bien votre projet de mobilité internationale. Vous vous demandez maintenant peut-être comment vous réussirez à sociabiliser une fois arrivé à destination. Pas de panique ! L’association Erasmus Student Network ou ESN, présente dans la plupart des destinations européennes, est une association dont les membres organisent de nombreux événements afin de permettre aux personnes en échange de se sociabiliser et de découvrir de nouvelles cultures. Voyages, welcome party, language night, country presentation, ect. L’ESN saura vous divertir !

logo esn

Le CMI vous met aussi en contact avec des membres qui proposent des contrats d’Au Pair, Work & Study ou encore coaching pour préparer votre départ. N’hésitez pas à y jeter un oeil !

Ombeline Jouvin